vendredi 26 septembre 2008

Quotes to,about and by Alice Guy and Georges Melies


QUOTES TO, ABOUT AND BY GEORGES MELIES
“It’s wonderful, Monsieur Melies, simply wonderful. The Cinematographe is only a scientific curiosity. My invention is not for sale. Dear Monsieur Melies I have no desire to see you ruin yourself. The Cinematographe has no commercial value.” -1895, Louis Lumiere’s response to Georges Melies request to purchase a Cinematographe
“No future Monsieur Lumiere? It puts the whole world within the grasp within the reach of everyone.” –1895, Georges Melies’ response to Louis Lumiere’s response
‘Without Georges Melies this movie, and many others, could never have been made.’ -1952, Closing statement of George Franju’s film LE GRAND MELIES
‘GEORGES MELIES, CREATEUR du SPECTACLE CINEMATOGRAPHIQUE, 1861-1938’ -Georges Melies tombstone epitaph, Pere La Chaise Cemetery, Paris, France


Having filmed in the studio a number of short comic or artistic scenes, Melies wanted to take some sea views on the spot, in order to enhance his program with some scenic views, or documentaries, as we call them now. Very determined, he left for Trouville and Le Havre, loaded like a donkey. Two excruciating working days were in store for him. A storm was raging, as Melies had chosen on purpose a period of bad weather, so as to obtain more attractive effects. His camera could hold only 20 meters of film and films could not be inserted or removed in the open air, therefore he had to spend the whole day in gymnastics, taking down his setup after each shot, carrying all his equipment to a photographer’s shop to get it ready for his next shot. As he was alone he did not dare to leave anything on the shore, being afraid that somebody might touch his equipment and perhaps take parts of it. It is easy to imagine the fatigue produced by such maneuvers, especially if they are repeated 20 times in one day, usually walking miles on sandy beaches into which he often sank up to his knees, heavily loaded as he was.

Nothing could stop him, however, as he was dedicated [avait le feu sacre]. He was tired when he came home, but he triumphantly brought back to Paris about 15 glorious shots which had a prodigious effect on the spectators. Nothing of that kind had ever been seen before; the assault of raging waves on the cliffs of Sainte-Adresse, the foam, the seething waters, foam sprayed into the air, the eddies and spindrifts which were flitting about – as banal as all this might appear today, it fascinated the public then, as it was used to standard representations of the sea in the theater
which was realized by a means of painted canvas surfaces shaken by kids crawling underneath it. It was the rigorously exact nature of representation – a complete novelty at that time – which thrilled the public. The ones who were familiar with the sea exclaimed, “That’s it, exactly!” and the ones who had never seen the sea felt they were standing on its shore. -1945, Melies, memoirs (writing in the third person) in Georges Melies, Mage
QUOTES BY AND ABOUT ALICE GUY-BLACHE
“It has long been a source of wonder to me that many women have not seized upon the wonderful opportunities offered to them by the motion picture art to make their way to fame and fortune as directors of photo-dramas. Of all the arts there is probably none in which they can make such splendid use of talents so much more natural to a woman than to a man and so necessary to its perfection” -ca 1905, Alice Guy-Blache
“Not only is a woman as well fitted to stage photodrama as a man, but in many ways she has a distinct advantage over him because of her very nature and because much of the knowledge called for in the telling of the story and the creation of the stage setting is absolutely within the province as a member of the gentler sex. She is an authority on the emotions. For centuries she had given them full play while man has carefully trained himself to control them. She has developed her finer feelings for generations, ... and she is naturally religious. In matters of the heart her superiority is acknowledged, her deep insight and sensitiveness in the affairs of cupid ... it seems to me that a woman is especially well qualified to obtain the very best results, for she is dealing with subjects that are almost second nature to her...” -1976, Alice Guy Blache

Yet, there will always be a select few who will want to know. The Lumieres, Guy-Blache and Melies were aware of each other’s existence. All had viewed each other’s works. The Lumieres’ era of product development and commercial activity can roughly be set between the early 1880s to mid 1930s. Melies era of creativity can roughly be set from between the mid 1890s to 1913. Guy-Blache’s era of creativity can roughly be set from between the mid 1890s to 1922.

However, of all involved in this narrowly selective, as well as most important, era of the earliest development of the Cinema, Louis Lumiere is the one honored with a star on the ‘Walk of Fame’ on Hollywood Boulevard

Georges Melies Video

Georges Melies Wikipedia


Georges Méliès

Marie Georges Jean Méliès

Marie Georges Jean Méliès(8 décembre 1861 - 21 janvier 1938) — de son nom complet Marie Georges Jean Méliès — est un réalisateur de films français. Il est connu pour les développements qu'il apporta aux techniques du cinéma, essentiellement dans le domaine du scénario et des trucages (bien avant qu'on ne les rebaptise effets spéciaux). Il est le père des effets spéciaux, le premier réalisateur et le créateur du premier Studio de cinéma.

Georges Méliès est né au 29, boulevard Saint-Martin, à Paris en France dans une famille de fabricants de chaussures. Il travaille un temps dans l'entreprise de son père, qui l'enverra à Londres en Angleterre pour y perfectionner son anglais; il en profitera pour y apprendre la prestidigitation , notamment à l'Egyptian Hall. Il achète en 1888 le théâtre Robert Houdin, dont il devient le directeur, et y monte des spectacles de prestidigitation et de « grandes illusions ».

En 1891, il crée l'Académie de Prestidigitation, qui se transformera en 1904 en Chambre syndicale de la prestidigitation. Il en fut le président pendant une trentaine d'années. Invité à la première projection de cinématographe, il comprend tout de suite ce qu'il peut faire du cinéma naissant et fait une offre d'achat aux frères Lumière. Leur père l'en dissuade : le cinéma bénéficie selon eux d'un attrait de nouveauté, mais sa réalisation coûte cher et le retour sur investissement n'est pas assuré : Méliès pourrait s'y ruiner. Peine perdue : il achète un projecteur à Londres et fonde sa propre société de production qu'il appelle Star Film - sans imaginer la signification universelle que ces mots allaient connaître.

Peut-être, d'ailleurs, les frères Lumière ne voulaient-ils qu'écarter un concurrent potentiel, car pour leur part ils envoient des équipes de tournage sur toute la planète pour rapporter des images dans les salles.

En 1897, il crée un studio vitré dans sa propriété de Montreuil et filme ses acteurs (dont souvent lui-même) devant des décors peints directement inspirés par les spectacles de magie de son théâtre. Il filme également, faute de pouvoir être sur place, des actualités reconstituées en studio. Il développe aussi un atelier de coloriage manuel de ses films, procédé largement inspiré de ce qui se fait pour la colorisation de photos en noir et blanc. Il se fait ainsi tour à tour producteur, réalisateur, scénariste, décorateur, machiniste et acteur.



De 1896 à 1914, il réalise près de six cents « voyages à travers l'impossible », autant de petits films enchanteurs, mystérieux, naïfs, à la beauté poétique aujourd'hui parfois surannée. Courts métrages de quelques minutes projetés dans des foires et vus comme une simple évolution de la lanterne magique.

Son premier film important, l'Affaire Dreyfus (1899), est une reconstitution de 10 minutes qui témoigne de son intérêt pour le réalisme politique. Si son Voyage dans la Lune (1902), chef-d'œuvre véritable d'illusions photographiques et d'innovations techniques, remporte un certain succès, G. Méliès ne parvient cependant pas à rivaliser avec les sociétés à production élevée.

Voici comment sa petite fille, Madeleine Malthête-Méliès, relate en 1961 cette période : «Méliès cessa toute activité cinématographique en 1913. C'est en mai de cette même année qu'il perdit sa femme et resta seul avec ses deux enfants, Georgette, née en 1888, dont je suis la fille, et André, né en 1901. Il ne pouvait disposer de ses fonds comme il le voulait à cause de la présence de son fils mineur dans la succession. Il se trouvait donc dans une situation financière extrêmement embrouillée lorsque éclata la guerre de 1914, Le Théâtre Robert-Houdin qui était devenu un cinéma avec séance de prestidigitation le dimanche seulement fut fermé dès le début des hostilités par ordre de la police...»

De 1915 à 1923, Mélies montera, avec l'aide de sa famille, de nombreux spectacles dans un de ses deux studios cinématographiques transformé pour l'occasion en théâtre.
En 1923, poursuivi par un créancier, il doit revendre sa propriété et quitte Montreuil.
«Toutes les caisses contenant les films furent vendues à des marchands forains et disparurent. Méliès lui-même, dans un moment de colère, brûla son stock de Montreuil.» (Madeleine Malthête-Méliès).
Ses films sont en majorité détruits ou vendus (récupérés au poids et transformés en talonnettes de chaussures). En 1925 il retrouve une de ses principales actrices, Jeanne d'Alcy. Elle tient une boutique de jouets et de sucreries dans la gare Montparnasse. Il l'épouse et ils s'occupent ensemble de la boutique. C'est là qu'il sera retrouvé par Léon Druhot, directeur de Ciné-Journal, qui le fera sortir de l'oubli.
Tombe de Méliès au Père-Lachaise
Tombe de Méliès au Père-Lachaise

Son œuvre est redécouverte par les surréalistes et il obtient la Légion d'honneur en 1931.


En 1932, il est placé au château d'Orly, maison de retraite de la Mutuelle du cinéma (la Mutuelle du cinéma fut fondée en 1921 par Léon Brézillon, Président du syndicat français des exploitants du cinématographe), il y terminera sa vie avec son épouse Jeanne d'Alcy.

Il repose au Père-Lachaise à Paris.

Peu de temps avant la mort de G. Méliès, en 1938, Henri Langlois, créateur de la Cinémathèque française, parvient à sauver une partie de ses films et en dirige la restauration. À la charnière du théâtre et du cinéma, G. Méliès - au sujet duquel D.W. Griffith déclara « je lui dois tout » - fut un véritable « inventeur », l'inventeur du cinéma de divertissement. Depuis 1946, le prix Méliès couronne chaque année le meilleur film français ou de coproduction française.

Filmographie sélective

On estime qu'en dix-sept ans d'activité, Georges Méliès réalisa près de 600 courts métrages de 1 à 40 minutes, en privilégiant trois genres : la féerie, la science-fiction et la reconstitution historique.

* 1896 : Le Manoir du diable
* 1896 : Escamotage d'une dame au théâtre Robert Houdin
* 1897 : Faust et Marguerite
* 1897 : L'Hallucination de l'alchimiste
* 1897 : L'Auberge ensorcelée
* 1898 : Un homme de têtes
* 1898 : La Tentation de Saint-Antoine
* 1898 : La Damnation de Faust
* 1898 : Guerre de Cuba et l'explosion du Maine à La Havane
* 1899 : L’impressionniste fin de siècle
* 1899 : Cendrillon
* 1899 : L'Affaire Dreyfus
* 1899 : Cléopâtre
* 1900 : Nouvelles luttes extravagantes
* 1900 : L'homme-orchestre
* 1900 : Le Malade hydrophobe
* 1901 : L'Homme à la tête de caoutchouc
* 1901 : Barbe-Bleue
* 1902 : Le Voyage de Gulliver à Lilliput et chez les géants
* 1902 : Le Voyage dans la Lune
* 1903 : Illusions funambulesques
* 1903 : Le Puits fantastique
* 1903 : Le Revenant
* 1903 : Le Mélomane
* 1903 : Le Chaudron infernal
* 1903 : Le Cake-walk infernal
* 1903 : La Flamme merveilleuse
* 1903 : Le Royaume des Fées
* 1903 : Le Monstre
* 1903 : Le Mélomane
* 1903 : L'Auberge du Bon Repos
* 1903 : La Lanterne magique
* 1903 : Le Rêve du Maître de Ballet
* 1903 : Faust aux Enfers
* 1904 : Les Cartes vivantes
* 1904 : Le Thaumaturge chinois
* 1904 : Le Bourreau turc
* 1904 : Le Juif errant
* 1904 : Le Roi du Maquillage
* 1904 : Le Voyage à travers l'Impossible
* 1905 : Le Tripot clandestin
* 1905 : Les Affiches en goguette
* 1905 : Le Palais des Mille et Une Nuits
* 1905 : Le Raid Paris-Monte Carlo en 2 heures
* 1905 : Les Chevaliers du chloroforme
* 1906 : Les 400 Farces du Diable
* 1906 : L'Alchimiste Parafaragamus ou la Cornue infernale
* 1907 : L'Éclipse du soleil en pleine lune (image)
* 1907 : La Prophétesse de Thèbes
* 1907 : 20.000 lieues sous les mers
* 1908 : Le Rêve d'un fumeur d'opium
* 1908 : Tartarin de Tarascon
* 1908 : La Fée libellule
* 1909 : Le Locataire diabolique
* 1909 : Le Mousquetaire de la reine
* 1910 : Le Secret du Médécin
* 1910 : Les Hallucinations du Baron de Münchausen
* 1912 : À la Conquête du Pôle
* 1912 : Le Chevalier des neiges
* 1912 : Cendrillon ou La pantoufle mystérieuse
* 1913 : Le Voyage de la famille Bourrichon

Le 13 mars 1961, la poste française a émis un timbre d'une valeur de 50 centimes à l'effigie de Georges Méliès. Il fut retiré de la vente le 14 octobre 1961 après avoir été tiré à 5 270 000 exemplaires.

D.W. Griffith dit de Méliès : « Je lui dois tout. » et Charles Chaplin rajoutera « C'était l'alchimiste de la lumière. »

1896 Alice Guy et Georges Melies donnent naissance au cinema de fiction


http://www.dailymotion.com/playlist/x9xqh_lesamisdejob_george-melies
1896 Alice Guy et Georges Melies donnent naissance au cinema de fiction